Kortic "Bourpif" Spitzelburg

Le soleil se lève par dela les montagnes et innonde de sa lumière les Tarides et ses oasis.
Au sommet d'une grande colline proche de la Croisée des Chemins, campement principal de la Horde en cette région, une forge artisanale trone proche d'une petite cahute en terre.

Un Orc d'une grande stature et au visage balafré et ravagé par la guerre, un marteau de forgeron à la ceinture et une enorme hache de bataille dans son dos, observe d'un air grave l'horizon le regard perdu dans le lointain, et marmonne dans sa barde.

*Langage Orc*
"Ce maudit Général... Bien, ce sera aujourd'hui alors !"

Se dirigeant d'un pas rude vers la petite cahute, il en ouvre la porte d'un geste vif et dit de sa voix grave et assurée :

*Lagage humain*
"Debout Kortic, le soleil est déja haut !"

Un petit Gnome sort de sa couche, se gratouille le torse, s'étire et rejoint l'Orc.

"Lokhtar P'pa."
"Lokhtar Kortic. Prépare toi rapidement, j'ai à te parler, je t'attends dehors."

Le Gnome se débarbouille rapidement, enfile une cote de maille et des jambieres, prends une pomme dans un panier disposé sur une petite table au centre de l'unique pièce et sort d'un pas rapide.

"Enfin te voila. Bien, il est temps pour toi de connaitre ton histoire. Jamais tu ne m'a posé de question, pourtant tu dois bien te douter que tu ne viens pas d'ici."

Le petit Kortic, mangeant sa pomme, écoute attentivement le grand Orc, l'air niais et joyeux. Il avait apprit à ne pas couper la parole de son père, lorsque ce dernier s'addressait à lui avec ce ton grave et sévère.

"Je n'ai jamais été doué pour les discours et tu le sais bien, alors j'irais droit au but, comme doit le faire tout bon guerrier.
Tu n'es pas né ici. Tu viens de l'autre continent, loin à l'ouest, par dela le soleil couchant. La cité ou tes congénères vivaient s'appelle Gnomeregan. Je dit 'vivaient', car j'ai appris qu'il y a peu, un incident est arrivé, et ta race en fut chassée.
Mais tu découvrira tout cela par toi même."

Les traits du Gnome perdaient, au fur et a mesure des paroles de l'Orc, de leur gaitée. Jamais son père n'avait eu cet air aussi sévère, et sa voix aussi ... triste.

"Bien avant cet incident, ta famille quitta la citée des Gnomes pour un voyage. Ta race n'est guère aventuriere d'habitude mais tes parents devaient etre différent. Je ne connais les raisons de leur voyage, mais celui ci les conduisit dans les Tarides. Malheureusement pour eux, ils se firent attaquer par des membres de la KapitalRisk.
J'ai assisté à cette attaque mais n'ai rien pu faire pour sauver tes parents. Il y avait de nombreux Gobelins, Nains et Hurans que je dus démembrer et qui me retardèrent pour arriver jusqu'a vous.
A mon arrivée, ton père etait mort, et ta mère te serrait contre sa poitrine. Elle avait assisté à mon intervention, et pour une raison que j'ignore eu confiance en moi. Elle me demanda, dans un dernier rale de souffrance, de prendre soin de toi."

Les propos rudes et crus de l'Orc firent verser quelques larmes des yeux de Kortic. Mais telle était la vérité, aussi dure fût elle à entendre, aussi dure fût elle à dire. Un guerrier va toujours droit vers son but.

"Je me suis retrouvé avec toi, pas plus haut que deux pommes, lingé dans quelques draps, les cadavres de tes parents à mes pieds.
Jamais je ne me suis senti autant désemparé.
Que pouvais je faire d'un bébé Gnome ?
Je pensais te livrer à la maison des orphelins à Orgrimmar, mais j'avais une mission importante à remplir, et je ne pouvais perdre de temps.
J'ai donc pensais t'y déposer aprés ma mission, mais le temps de l'accomplir, je me suis attaché à toi. Tu n'avais pas peur de mon visage, alors que certains fils de mes amis ne pouvaient m'approcher.
Jamais je n'avais eu de compagne sérieuse et désireuse de me donner une descendance. Et mon âge avancé ne me donnait plus aucune chance d'en avoir.
Aussi improbable que cela puisse paraitre, j'ai décidé de te garder, et de te former. Et à ce jour, jamais tu ne m'a décu et je ne regrette rien.
Bref, je suis donc parti voir Thrall, notre chef. Je lui ai exposé mes intentions. Apres une longue réflexion, il m'a donné son consentement, pensant que notre 'union' pouvait être un pas en avant pour la paix entre la Horde et l'Alliance.
Mon age et mes faits me donnèrent droit à un repos mérité, bien que je sois resté l'un des plus grands forgerons de la horde et un maitre guerrier. Je quittai donc l'armée de la Horde pour me consacrer à toi et à mon art."

Le petit Gnome était aux cotés de l'Orc, bouche ouverte, laissant tomber sa pommes a ses pieds, plongé dans l'ecoute de ce recit dont il essayait d'encaisser et de comprendre les propos. Jamais son père ne s'etait montré aussi bavard.

"Bref, les années passèrent. Tu ne grandit pas beaucoup mais tu appris grandement. Mieux que beaucoup de mes élèves. Certes tu n'es pas le plus futé mais la réflection n'est pas pour nous.
Et aujourd'hui, il est temps malheureusement de nous séparer mon fils. Le général Proudmore a engagé le combat dans la journée d'hier. Nous avons pu repousser son attaque, mais cette dernière a attisé la colère des moins sages d'entre nous, et j'ai peur que le maigre traité de paix entre Horde et Alliance ne soit bientôt brisé. Et si tel est le cas, tu ne sera plus en sécurité ici. Il va te falloir retourner parmis les tiens. Viens suis moi !"

L'orc se dirige vers la forge mais Kortic resta immobile, le regard dans le vide.

"Allons Kortic, ce n'est pas le jour de flancher ! Comme je te l'ai dis, jamais tu ne m'a décu, ne commence pas aujourd'hui !"

Se reprenant, le Gnome rejoint son père.

"Je t'ai préparé ceci."
*Lui tendant une hache*
"Je l'ai forgé avec tout mon savoir, fils, et il a été dur de préparer une hache à manier à deux mains pour une personne de ta taille. Elle possède un bon équilibrage, et son affutage est parfait.
De plus, je dois te donner ceci."
*Portant sa main à l'interieur de sa chemise, il en ressort un linge et le donne au Gnome*
"C'est l'un des linges qui t'envellopait lorsque je t'ai trouvé. Il porte des inscriptions, que j'ai faites décrypter, et qui indique ton non de Gnome, Kortic Spitzelburg. Peut être pourra tu retrouver des membres de ta famille grace à cela.
Et avec ceci, je vais également te donner autre chose. Je t'autorise à porter mon surnom. Tu l'a bien mérité d'une part, et d'autre part, ce sera le lègue que je te laisse, une marque personnelle qui restera, meme apres ma mort.
Tu n'es pas mon fils de sang, mais tu es la seule famille qui me reste. Quand tu sera devenu un grand guerrier, tu pourra transmettre mon enseignement. Quand tu sera devenu un père tu pourra transmettre mon surnom. Par ce fait, je survivrai à travers les âges."

Kortic restait pétrifié. La hache dans une main, le linge dans l'autre, il n'arrivait pas à encaisser et comprendre tout ce flot de paroles. Jamais il ne s'etait immaginé quitter son père un jour .

"Voila mon fils, tu connais à présent toute l'histoire. Il est temps de nous séparer. Cela est rude je sais bien, mais nous n'avons pas le choix. Quand l'heure est arrivée nous ne pouvons plus reculer. Prends ce sac, je l'ai rempli de victuailles, de quelques boissons et d'une chaude couverture. Marche en direction du nord en evitant les patrouilles de la Horde, tu arrivera chez les Elfes qui pourront te guider pour retrouver les tiens.
Maintenant part. Part et ne te retourne pas. Lokhtar Bourpif !"

Sur ces derniers mots, l'Orc avait détourné son regard de celui de son fils et l'on pouvait deviner quelques larmes qu'il déversait en secret.
Kortic, même s'il n'avait pas encore tout compris, se mit en marche, sans mot dire, en direction du nord. Il n'avait jamais désobéit à un ordre de son père, il n'allait pas commencer aujourd'hui.

Aprés avoir marché quelques heures, sans que son sourir ne réapparaisse, les yeux ecarquillés et sans meme observer ou ses pas le menaient, Kortic tombat à genoux et fondit en larme. Il venait de réaliser ce qui lui était arrivé.
Une fois toutes les larmes de sont corps déversées, il se ressaisit, pris une bouteille de son sac, la vidat d'un trait, et reprit son chemin. Même loin de son père il ne voulait pas lui faire honte, et un guerrier ne doit pas pleurer.

Il atteingit les terres des Elfes qui le guidèrent jusqu'a leur port d'Auberdine. En chemin son sourir et son air joyeux étaient revenus. Il restait triste au fond de lui d'avoir du quitter son père, mais il savait en son coeur qu'il le reverait un jour.

Il pris gout à l'aventure, aux rencontres ainsi qu'aux diverses bagarres de tavernes. Il apprit l'histoire de sa race auprés de divers aventuriers, ainsi que celle de l'Alliance. Il ne comprenait pas tout il est vrai, seulement l'essentiel d'aprés lui.

A présent, de retour parmis les siens, il se sent un peu étranger à tous, mais apprécie la compagnie de ses congénères. Il garde avec lui les coutumes Orcs qui le font parfois mal voir par les autres, mais cela ne le dérange pas. Il est tel qu'il est, et en est fière.

Il est Bourpif, fils de Bourpif et cela en dit long sur sa psychologie.
Comme disait son père de sa voix rude et sévère :
"La psychologie y'en a qu'une ! Défourailler le premier !"

Celui qui m'a tout appris sur le combat et la forge.

Celui qui m'a tout appris sur la boisson.

(continue, j'adore !)

*Se réveil avec la bouche pateuse et des nains creusant de profondes excavations dans sa tête. Une lumière clair l'aveugle au moment ou il ouvre ses paupières avec effort. Il sent le bas de son corps humide, voir mouillé, surement dut au fait qu'il repose semi-immergé dans une oasis.*

"Gniarf...hips.. mais qu'est ce que j'fais la moi ? Pis j'suis ou d'ailleur ? On dirait les oasis des Tarides... Mais comment j'suis arrivé la moi ? ... Pff, encore que'qu'un qui a du me faire un farce pendant que je dormais. Grrbll."

*Se relève difficilement, des courbatures dans toutes les articulations. Ramasse son sac non loin, l'ouvre, prends un outre de bierre et la vide d'un trait.*

"Haaah ! Ca va mieux.. Manque plus qu'ces maudit nains arretent de me taper dans ma tête. Bon ca passera a la longue, j'finirai bien par les noyer héhé."

*Se gratte le torse et la tête, semblant réfléchir à la situation. Plusieures minutes passent.*

"Bon bah tant qu'j'suis la, j'vais aller dire bonjour a mon p'pa hein ! C'est pas b'en loin pis ca fait longtemps qu'j'l'ai pas vu."

*Il ramasse ses affaires eparpillées, armes et boissons, et entamme son petit gnome de chemin. Apres plusieurs centaines de mètres, il fait demi-tour.*

"Heu... il est au sud par a rapport a cette oasis..pas au nord... pffff, saleté de nains qui n'arretent pas d'creuser dans ma tête. Ils nuisent a mon intelligence."

*Le soleil bientot au zenith, le Gnome progresse d'une démarche sinueuse, dans les terres arides. Salluant chaleureusement quelques centaures a grands coups de haches en souvenir du bon vieux temps, il voit se dessiner a l'horizon la Croisées des Chemins, puis la colline ou réside son père.
La larme a l'oeil, il gravit rapidement le flanc de la colline en sortant quelques tonnelets de son sac afin de célébrer les futures retrouvailles.*


[HRP

Salut,
Ce petit message pour signaler que je fais un petite pause. (Comme certains ont du le remarquer d'ailleur). Je pensais m'arreter une petite semaine, pis aprés réflection, je vais un peu augmenter ce délai de repos. Mon compte viens juste de s'arreter, et je le ré-alimenterai a mon retour. J'suis un peu las du jeu, et pour éviter le dégout je préfére stopper un petit peu.
J'essairai d'etre la pour le rassemblement mais ca m'etonnerai, ca m'embette un peu, pour etre franc, de repayer un mois si je ne viens que pour une journée, meme si c'est LA journée Gnome.
Donc si mon envie revient un peu je serai des votres, sinon je reviendrai un peu plus tard.
Je vous fais toutes mes excuses, mais je préfère cela plutot que de tout arreter d'ici peu quand je serai trop... gavé.
Je vous souhaite bonne continuation, et si je ne suis pas la pour le grand rassemblement des petits, je vous souhaite un bon amusement.

@ bientot.

HRP]

hrp:Arf c'est normal moi et Lorv aussi on a eu le droit a la dépréssion de la 40aine ^^ cercle biensur :p c'est normal moi aussi j'ai beacoup stagné a ce moment du jeu on en a marre, ce qu'il faut faire c'est sortir de l'impasse avec beaucoup de determination et tu veras une fois dans les 50 c'est que du plaisir