Céquatre, un histoire de ceinture...

Le soleil émergeait doucement des flots, la Grande Mer se réveillait doucement, le lent reflux de ses vagues lasses mouillait mes pieds à intervalles réguliers, battant le temps à mesure que le soleil s'élevait. La première chose que je fis à mon réveil fut de cracher comme un malpropre toute l'eau et le sable que j'avais dû avaler dans la nuit, je ne vous fait pas un dessin, les mots "Gumbo gobelin" suffiront.

Puis je m' assis (un peu plus loin), qu'il est drôle d'être amnésique, vous savez tout mais vous ignorez tout !
Mon nom ? Ma vie ? Rien, mais par contre je puis vous raconter en détail l'histoire du monde , parler, écrire, me battre... Peu à peu me reviennent toutes les techniques que j'avais apprises dans mon ancienne vie...

La Grande Mer est grande, mais plus grandes encore sont ses colères, un matin me voilà sur la plage, avant... Avant qu'étais-je ? Un matelot ? Un capitaine ? Un voyageur... J'aurais pu être n'importe quoi, n'importe qui, j'étais moi, j'étais personne.

J'ai marché le long de la côté, laissant le soleil émerger, jusqu'à trouver des traces d'un chemin, des Marais, une côte humide, un sentiment de déjà vu, et au pas où je marchais, doucement porté vers la ville, je savais que Menethil m'attendait.

Machinalement je suis allé voir le maître des griffons de la ville, sachant parfaitement où il était, je suis arrivé à Forgefer, j'ai traversé la grande forge vomissant des entrailles de la terre des flots de métal en fusion, la chaleur étouffante m'était familière, après avoir fait 2 fois le tour de la ville, je m'arrêtais à la guilde des explorateurs.

Spiralant vers une clé de voûte incertaine les bibliothèques se faisaient murs, se faisaient dôme. Un nain courtois à qui j'expliquait alors mon histoire… Ou plutôt mon absence d'histoire.
Il évoqua mon cas à un autre nain proche, qui fit de même, bientôt le noble auditorium se mit à bruire de conversations à mon propos, les uns sortant des livres, les autres des objets de grands tiroirs, finalement, les nains semblèrent s'accorder:
«À Courbenclume, là vous trouverez des réponses.»

Je m'y rendis donc, et c'est alors que commença ma seconde vie.

Youhou,

Pauvre Céquatre, .... la vie est un éternel recommencement !

Mais t'inquiète, la fondation possède les meilleurs praticiens de la tétologie et pire encore

Pis, pour le reste, fais confiance aux gnomes pour t'épauler. Vive la fondation, vive les gnomes, vive la Nation gnome ! * sur l'air partriotique gnomique bien connu *